Le cyberactivisme au service de la cause écologiste
L’Association Information et Management (AIM) a organisé cette année son 15ième colloque sur la thématique : « Systèmes d’Information et Développement Durable : regards croisés et contributions ». GreenIT.fr était présent et vous présentera une vingtaine des nombreux travaux de recherche exposés. Thème du jour : « Le cyberactivisme au service de la cause écologiste » de Philippe Eynaud.
Le cyberactivisme permet-il d’aller plus loin que les démarches traditionnelles de protestation ? Oui car Internet propose de nouveaux outils aux avantages indéniables :
Outils :
– Syndication
– Don en ligne
– Cyberpétition
– Micro-blogging
– Proposition de contenu
– Diffusion de bannières
Avantages :
– La rapidité
– La capillarité
– L’effet boule de neige
– La simplicité de récolte de fonds
– Le fractionnement des actions militantes permettant à chacun d’agir à son niveau d’implication
Voici un exemple d’une action innovante de GreenPeace : la détection d’OGM avec des détectives de ville et des détectives de campagne. Les premiers signalaient par mail les produits contenant des OGMs non étiquetés en magasin. Les photos prises pour preuves furent publiées sur Internet. Des rencontres physiques dans ces lieux de vente étaient ensuite organisés pour sensibiliser les clients et le responsable commercial. En peu de mois, tous les produits OGM ont été retirés des rayons. Les seconds détectaient les champs de maïs OGM non autorisés. Les champs de maïs OGM remontés par mail étaient localisés sur une carte Google Map accessible sur Internet. Celle-ci fut ensuite utilisée par un autre mouvement : les faucheurs volontaires. Dans ce cas présent le partage de l’information avec d’autres activistes a été facilité par la simplicité des outils.
Librement interprété avec accord de l’article : « Le cyberactivisme au service de la cause écologiste » de Philippe Eynaud.