Le cloud computing participerait au développement durable
Le premier ministre François Fillon a confirmé l’enveloppe de 4,5 milliards d’euros allouée, dans le cadre du grand emprunt national, aux acteurs de l’économie numérique. Deux milliards serviront à déployer des réseaux et 2,5 à soutenir les usages.
Si le gouvernement compte favoriser le développement du très haut débit et réduire la fracture numérique, il s’intéresse aussi à la compétitivité de la France au niveau international.
Le lobbying aidant, les acteurs des centres de données (data center) devraient s’octroyer une part du gâteau sous couvert de cloud computing. « Ce marché (…) constitue un enjeu majeur pour la compétitivité de nos économies, pour le développement durable et même pour la souveraineté de nos pays » a expliqué François Fillon.
Le cloud computing est bon pour la planète ? A bon ? Bizarrement, personne ne l’a jamais démontré. De plus, on peut très bien améliorer le PUE d’un centre de données – et plus globalement réduire son empreinte écologique – sans pour autant faire du « cloud computing ».
Je ne parviens toujours pas à faire le lien entre cloud computing et développement durable. En quoi l’ajout d’une couche d’abstraction (des interfaces de programmation ou API) au dessus d’une infrastructure informatique physique et logicielle participe-t-elle au développement durable ?
Quelqu’un peut-il m’expliquer ?