4 % des émissions de GES
Selon notre récente étude sur l’empreinte environnementale du numérique mondial, en 2020, le numérique sera responsable d’environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’humanité.
Ces molécules de gaz à effet de serre amplifie et accélère le réchauffement global, notamment de l’eau et de l’air. Ce réchauffement global entraîne à son tour un dérèglement des climats locaux.
Un réchauffement global, des dérèglements climatiques locaux
Le lien entre réchauffement global et dérèglement des climats locaux est surtout du à la baisse de puissance des grands courants océaniques qui jouent le rôle d’une climatisation à l’échelle planétaire.
Ces grands courants marins amortissent le caractère climatique local, par exemple en tempérant le caractère continental du climat français (lui-même composé de nombreux climats locaux).
Sans le Gulf Stream le climat en France serait moins tempéré, plus continental, c’est à dire que les hivers seraient plus froids et les étés plus chauds.
Vers un triplement des émission du numérique à l’horizon 2025
Si nous ne changeons rien ou trop peu, ce qui est le scénario le plus probable pour les 5 années à venir., les émissions de gaz à effet de serre du numérique vont tripler entre 2010 et 2025 passant de 2,2 à 5,6 % des émissions anthropiques.
Il est urgent d’agir pour tenter de ralentir, et si possible stopper l’effet d’emballement.
Il se caractérise par une accélération de la quantité de gaz à effet de serre libérée par directement ou indirectement par l’humanité. Typiquement, on peut citer le dégel du pergélisol (permafrost) qui emprisonne actuellement de très grandes quantités de méthane via la décomposition des matières organiques qui le composent.
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Source : GreenIT.fr