Et le web devint éthique
Le World Wide Web Consortium (W3), organisme qui régit le web, vient de publier une note intitulée W3C TAG Ethical Web Principles . Elle pourra servir de base pour construire les futurs textes de référence sur le sujet.
Comme son nom l’indique, cette note décrit les raisons qui devraient nous pousser à concevoir un web plus respectueux du genre humain.
Elle édicte aussi 12 principes de base :
- There is one web
- The web should not cause harm to society
- The web must support healthy community and debate
- The web is for all people
- Security and privacy are essential
- The web must enable freedom of expression
- The web must make it possible for people to verify the information they see
- The web must enhance individuals’ control and power
- The web must be an environmentally sustainable platform
- The web is transparent
- The web is multi-browser, multi-OS and multi-device
- People should be able to render web content as they want
Enfin un lien entre humain et environnement
Ce document est important car il aboutit aux mêmes conclusions que le Collectif conception numérique responsable qui défend depuis 10 ans une conception responsable des services numériques (que nous avons rappeler récemment ici).
Outre les aspects purement éthiques, on retiendra notamment ces deux principes fondateurs de la conception responsable :
4. The web is for all people : on retrouve ici les principes d’accessibilité numérique et de non fracture numérique.
9. The web must be an environmentally sustainable platform : on retrouve les principes d’écoconception.
Evidemment tous les principes éthiques édictés raisonnent avec les travaux menés par des membres du Collectif conception numérique responsable tels que les Designers Ethiques.
Même s’il reste du chemin à parcourir sur le volet environnemental, c’est une très bonne nouvelle que le W3C s’intéresse enfin à la conception responsable dans sa globalité.
Source : GreenIT.fr
Frédéric Bordage
Expert en green IT, sobriété numérique, numérique responsable, écoconception et slow.tech, j'ai créé le collectif Green IT en 2004. Je conseille des organisations privées et publiques, et anime GreenIT.fr, le Collectif Conception Numérique Responsable (@CNumR) et le Club Green IT.