SEDD 2017 : je réduis les impressions et collecte le papier
Dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement Durable (#SEDD 2017) nous vous proposons 5 gestes clés à mettre en œuvre pour réduire significativement, et quasiment sans effort, les impacts environnementaux associés à votre empreinte numérique quotidienne.
Ces 5 gestes clés sont, par ordre décroissant d’importance :
- J’allonge la durée de vie des matériels en favorisant le réemploi
- J’adopte une conception responsable pour mes services numériques
- Je réduis les impressions et je collecte le papier bureautique sans le froisser
- J’utilise une électricité fabriquée à partir d’une énergie primaire renouvelable
- Je débranche tout ce qui peut l’être, aussi souvent que possible
Aujourd’hui, nous vous proposons de nous focaliser sur le troisième geste clé de la liste : réduire vos impressions et collecter le papier bureautique (graphique) sans le froisser.
Les impacts lors de la fabrication du papier
Ce qui coûte à l’environnement lorsque l’on imprime, c’est surtout la fabrication du papier. En effet, ce processus nécessite de grandes quantités de produits chimiques toxiques (chlore pour blanchir la pâte à papier par exemple) et d’eau. L’industrie papetière est le second consommateur d’eau douce en Europe, juste après l’agriculture. Pour vous donner un repère chiffré, l’impact eau annuelle liée aux usages numérique d’un salarié est de l’ordre de 25 000 litres, soit 2 800 packs d’eau minérale. L’essentiel est du aux impressions.
Imprimer moins
Chaque feuille A4 nécessite en moyenne 4 litres d’eau (eau verte et eau bleue process) et induit d’inévitables pollutions des cours d’eau. Par ailleurs, le papier est toujours responsable d’une partie de la déforestation et de la destruction de forêts primaires, qui constituent les dernières réserves de biodiversité. Pour toutes ces raisons, mieux vaut n’imprimer que lorsque c’est absolument nécessaire et, si possible, sur les deux faces de la feuille (recto-verso). Un salarié en France imprime autour de 25 pages par jour ouvré. Mais il y a un très grand écart entre les meilleurs élèves (moins de 5 pages par jour) et les moins bon (plus de 40 pages par jour).
Solution : Je n’imprime que si c’est absolument nécessaire.
Collecter le papier graphique
Le papier bureautique utilisé dans les imprimantes – appelé papier graphique par les experts – est bien plus facile à recycler s’il est collecté non froissé et à part des autres types de papier : journaux, prospectus, magazines, etc. Ces deux attentions favorisent le traitement mécanique et réduisent donc le coût du recyclage, et in fine le coût du papier recyclé. Dans une logique d’économie circulaire, plutôt que de vous faire payer ce service, de plus en plus d’opérateur rachètent ce papier. Cela vous rapporte donc de l’argent !
Solution : Je collecte le papier bureautique dans une bannette, à part des autres papiers et carton. Et surtout, je me renseigne auprès des services généraux ou de la direction informa01tique pour identifier un prestataire susceptible de collecter et racheter cette matière première.
Sources : GreenIT.fr