5G : l’Anses demande de nouvelles études
Alors que la 5G est en cours de déploiement en France par les opérateurs, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) estime que de trop nombreuses incertitudes demeurent concernant le niveau d’exposition et les effets biologiques et sanitaires de la 5G (26 GHz).
Dans son avis publié ce mardi 20 avril, l’Anses recommande de mener de nouvelles campagnes de mesure en conditions réelles pour évaluer le niveau réel d’exposition des français aux ondes électromagnétiques émises dans le cadre de la 5G.
Peu de risque en dessous de 3,5 GHz
L’agence estime que le niveau d’exposition en dessous de 3,5 GHz devrait se traduire grosso-modo par les mêmes schémas d’exposition que pour la 4G. Le rayonnement sera « vraisemblablement comparable » pour la plage de 700 MHz à 2,1 GHz et pour la bande des 3,5 GHz.
L’agence s’interroge cependant sur l’effet biologique et sanitaire de l’intermittence des ondes radio à ces fréquences. Rappelons que les fours à micro-ondes fonctionnent généralement à une fréquence de 2,4 GHz, identique à celle du Wi-Fi de 3ème génération (802.11g), ce qui n’a ému personne lors de la mise sur le marché de cette technologie.
L’inconnu au dessus
Concernant les micro-ondes de la bande des 26 GHz, appelées « ondes millimétriques » du fait de leur faible portée, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire avoue ne disposer d’aucune donnée d’exposition. Elle recommande donc de profiter des déploiements déjà réalisés par les opérateurs pour effectuer des mesures in situ.
Prudente, l’Anses recommande également de poursuivre les recherches sur les effets cancérigènes des micro-ondes radio et de réaliser des études spécifiques à l’exposition intensive à la fréquence de 26 GHz.
Source : GreenIT.fr avec Anses