Un tsunami d’objets connectés sur la plage cet été ?
Nul doute que cet été sera certainement des plus connecté. A l’image de la Baule l’année dernière, les plages cèdent peu à peu au “tout connecté”.
L’année dernière, la Baule a expérimenté des services tels que Playak (livraison de nourriture à la plage), Vigicube (consigne connectée), ou bien encore le bracelet étanche et connecté “Tous à la Plage” qui permet de régler ses achats sans monnaie ni carte bancaire.
Des outils pratiques, mais quel prix pour l’environnement ?
Ce déferlement d’électronique partout, tout le temps, dans chacun de nos gestes quotidiens est un véritable tsunami. Selon différentes études, 50 à 75 milliards d’objets connectés sont en activité en 2020. Ils étaient 500 millions en 2003.
Des brosses à dent en passant par les vaches, les chats et les chiens, les compteurs électriques, vélos et voitures, les champs, et bien sûr les êtres humains au travers de leur carte de crédit, montre, etc. : tout est désormais connecté, en permanence ou par intermittence.
De 1 % à 23 % des impacts du numérique en seulement 15 ans
Ces objets connectés se caractérisent par une très forte entropie : ils disséminent d’énormes quantités de ressources abiotiques (minerais, énergies fossiles, etc.) et de pollution qu’il sera impossible, ou extrêmement difficile de collecter pour les recycler / dépolluer.
Selon notre récente étude, alors qu’ils représentaient moins de 1 % des impacts environnementaux du numérique, ces objets connectés concentreront de 18 % à 23 % des impacts environnementaux du numérique en 2025.
On dit « stop » et on appuie sur la pédale de frein ?
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Source : GreenIT.fr, Cisco