L’AGIT étend son domaine d’action
[article écrit par Benjamin Schmidt]
Qu’est-ce qu’ont en commun les questions « Le Cloud est-il Green ? », « L’obsolescence programmée : quelles solutions ? » et « Le PUE est-il un bon indicateur environnemental ? » ? L’AGIT bien sûr ! Il s’agit de l’Alliance Green IT, un groupement professionnel pour le développement durable des technologies de l’information et de la communication (TIC), association loi 1901.
Pourquoi développer durablement les TIC ? Car l’alimentation des Systèmes d’Informations mondiaux représente 4% des émissions des Gaz à Effets de Serre (GES) anthropiques . Ou bien parce qu’en France, les TIC représentent 13,5% de la facture électrique nationale . Mais surtout parce que d’après le rapport « GeSI SMARTer 2020″, les TIC pourraient contribuer à diminuer de 16,5% les émissions mondiales de GES d’ici 2020.
Les TIC éco-responsables représentent donc un élément clé du développement durable. Pour les acteurs du secteur du numérique, un enjeu fort réside dans leur capacité à innover dans ce domaine, tout en réduisant l’empreinte des TIC, tant au plan environnemental qu’économique et social. Toutes leurs parties prenantes, à commencer par leurs clients (par ailleurs partenaires), sont en attente de progrès rapides et innovants en matière de Green IT et d’IT for green. Ainsi, les acteurs du secteur du numérique doivent être en mesure d’accompagner au mieux leurs clients et d’accélérer le déploiement du développement durable dans les organisations.
L’AGIT a donc pour mission de « fédérer les acteurs du Green IT pour contribuer au débat public sur la place des TIC dans le développement durable, promouvoir le développement des compétences dans les organisations et les accompagner dans l’identification et le partage des bonnes pratiques ».
Mais qui sont réellement les acteurs du Green IT ? C’est à cette question que s’est confronté de nouveau l’AGIT il y a environ un an. Lorsque l’association s’est créée en 2011, les membres impliqués étaient des experts de l’IT proposant leurs compétences en matière d’écoconception logicielle, de Power Management, d’infrastructures informatiques, etc. Mais bien vite, les instigateurs de cette aventure se sont rendu compte que le domaine du Green IT était plus large que l’informatique et l’écologie pure. C’est pourquoi l’association a modifié ses statuts afin de réunir un panel plus large de membres qui ont un impact positif sur l’évolution du Green IT. Ainsi les organisations – publiques et privées – utilisatrices, pouvoirs publics, organismes de formation et autres associations œuvrant dans le domaine du développement durable et / ou du numérique ; la sécurité des données, l’accessibilité web, la réglementation des TIC ou tout simplement l’intégration de solutions liées aux Eco-Tic au sein de son process interne sont également des caractéristiques d’un membre de l’AGIT. L’organe de référence du Green IT au niveau national se doit donc de réunir les trois dimensions du Green IT : 1.0 (impact au niveau informatique), 1.5 (impact au niveau de l’organisation) et 2.0 (impact au niveau du métier).
Et il existe une infinité de façon de s’agiter. Notamment par Groupes de Travail qui délivrent des prises de positions sur des thèmes clés du Green IT. Pour exemple, la création de fiches standardisées pour les Certificats d’Economies d’Energies dans les Datacenters ou l’élaboration du premier baromètre national du Green IT, neutre et indépendant, dont les résultats seront publiés début 2015. L’objectif ici est de mesurer le niveau de maturité du marché français au regard du Green IT afin de cibler les principaux axes d’améliorations.
Grâce à son engagement et son rayonnement, l’AGIT France a inspiré la création d’une association jumelle au Québec, dont l’objectif est de relayer les bonnes pratiques outre atlantique et que la promotion du Green IT évolue de façon homogène tout en s’enrichissant mutuellement.
Alors si vous aussi vous souhaitez participer à l’aventure, rejoignez-nous !
Source : Alliance Green IT