Derrière Internet, la pollution cachée
Samedi 5 octobre prochain, à 16h30, au Grand amphithéâtre du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris, sera projeté le film documentaire Internet : la pollution cachée de Laurent Lichtenstein et Coline Tison, dans le cadre du festival Pariscience. La réservation des places est gratuite : dépêchez-vous !
Dans ce film, les réalisateurs posent sans détour une question brûlante. “Entre 1990 et 2003, notre monde virtuel a produit cinq millions de giga-octets de données. En 2011, il fallait 48 heures pour générer cette même quantité. En 2013, il faut seulement dix minutes. Quelles sont les conséquences énergétiques d’une telle production ?” Et il se trouve que cette question est l’un des sujets de prédilection de GreenIT.fr : nous sommes heureux qu’elle touche enfin le grand public !
Et si la sobriété était la solution ?
En effet, en dehors de la croissance (souhaitable) du nombre d’utilisateurs d’Internet, on assiste aujourd’hui à deux phénomènes d’inflation rapides, aux conséquences encore mal connues : du côté des serveurs, on produit et on stocke toujours plus de données, et du côté des clients, on multiplie les appareils et les modes de connexion. Il en résulte une croissance très importante de la consommation d’énergie de l’ensemble du système Internet (et pas simplement du côté des datacentres, comme on l’entend dire trop souvent).
Face à cela, que faire ? Comme en toutes choses, la modération devrait être notre première réponse. Envoyer cent mails par jour ou bien en envoyer dix, auxquels on aura dix fois plus réfléchi, évitant ainsi de faire perdre du temps aux autres ? Avoir dans son sac un ordinateur, une tablette, un téléphone, quand on n’a que deux mains ? Etc. (Je vous laisse compléter la liste.) Bref, écouter la sagesse ancestrale des vieux développeurs et répéter avec nous en chœur : YAGNI, YAGNI, YAGNI ! 🙂
Source : GreenIT.fr