EPEAT couvre les téléphones
Comme nous vous l’annoncions en juin dernier, en plus des ordinateurs et des imprimantes, l’éco-label EPEAT couvre désormais les téléphones.
UL ISR 111 plutôt que IEEE 1680.5 comme cahier des charges
Contrairement aux catégories d’équipements précédentes, le Green Electronic Council – qui pilote l’écolabel EPEAT – ne s’appuie plus sur un standard IEEE pour noter les téléphones, mais sur les travaux d’un organisme privé : UL Environment. C’est donc le cahier des charges de UL 110 standard of sustainability for mobile phones qui a été préféré au standard IEEE 1680.5, Standard for Environmental Assessment of Mobile Devices qui avait été créé spécifiquement pour l’occasion.
UL ISR 110 a été créé en 2011. Il s’appuie sur plusieurs dizaines de critères classés en 6 catégories :
- Materials: 15
- Manufacturing and Operations : 18
- Health and Environment : 27
- Packaging : 13
- Energy Use : 24
- EOL Management & Life Extension : 12
Déjà 41 modèles certifiés
Pour être certifié, un téléphone mobile doit obtenir au minimum 60 point (55 % de la note maximum). Les modèles qui obtienne une note supérieure ou égales à 80 (73% de la note maximum) peuvent être certifiés « Platinum ». La certification s’effectue en 4 étapes : étude des pièces justificatives du fournisseurs, inspection visuelle et démontage de l’équipement, test de l’équipement en cas de doute, audit sur site des usines de fabrication / assemblage tous les 3 ans.
Si le Samsung Replenish est le premier téléphone écolabelisé par EPEAT, 41 modèles de 8 fournisseurs – HTC, Kyocera, LG, Samsung et ZTE – sont déjà certifiés UL ISR 111. Trois autres fournisseurs certifient actuellement certains de leurs modèles.
Le futur écolabel EPEAT pour serveur suivra la même logique. Il sera développé conjointement avec NSF International. Le Green Electronics Council justifie ce choix par sa volonté d’aller vite tout en proposant des grilles d’évaluation proche de l’état de l’art, ce qui n’était pas possible au sein des organismes de standardisation officiels, trop lents et pas assez experts. A terme, toutes les catégories d’équipements, notamment les ordinateurs personnels et les imprimantes, pourraient reposer sur des grilles d’évaluation non standard.
Source : http://www.epeat.net/newsroom/