San Francisco ne veut plus d’Apple
Conséquence de l’abandon d’EPEAT par Apple, la ville de San Francisco (Californie) vient d’annoncer qu’elle n’achètera plus d’ordinateur – portable et de bureau – et d’écrans Apple. Une décision logique puisque les agences fédérales américaines sont tenues d’acquérir des équipements informatiques éco-labelisés EPEAT. Après la ville de San Francisco, toutes les agences fédérales américaines devraient donc réagir à l’identique pour respecter une circulaire administrative de 2007.
Les tablettes numériques (iPad) et smartphones (iPhone) du fabricant ne sont en revanche pas concernés pour l’instant puisque EPEAT ne certifie les caractéristiques environnementales que des ordinateurs. En revanche, le standard sous-jacent (IEEE 1680) est en cours d’évolution pour prendre en charge les téléphones. A terme, Apple se coupera donc d’un autre marché auprès des administrations nord-américaines.
Après l’arrêt de sa gamme de serveurs, Apple confirme sa stratégie qui consiste à se désengager des équipements destinés aux professionnels pour se concentrer sur le grand public. Le fabricant n’est en effet plus capable de répondre aux exigences environnementales croissantes des entreprises et des administration.
En France, la circulaire administrative du 3 décembre 2008 relative à l’exemplarité de l’Etat au regard du développement durable dans le fonctionnement de ses services et de ses établissements publics impose qu’au moins 60 % des nouveaux matériels achetés devront avoir soit des performances équivalentes à celles du référentiel TCO et comporter un pourcentage minimal de matériaux recyclés, soit des performances équivalentes à celles de l’éco-label européen (ordinateurs et ordinateurs portables). Depuis 2008, le matériel acheté doit au moins être conforme à l’éco-label Energy Star en vigueur.
Source : San Francisco Chronicle