+ 48 % de données à stocker en 2012
S’il y a un secteur informatique qui ne connaît pas la crise, c’est bien celui du stockage des données. Dans une note récente, « Predictions 2012 : Competing for 2020 », le cabinet d’analyses IDC estime que l’humanité produira 48 % de données numériques supplémentaires entre 2011 et 2012. Soit un total de 2,7 zetta-octets (c’est-à-dire la bagatelle de 2,7 milliards de giga-octets) d’ici la fin de l’année.
Cette inflation pose deux problèmes aux entreprises. D’une part, le stockage des données numériques coûte cher, notamment si elles doivent être accessibles. La dé-duplication (notre article) et les autres techniques de compression permettent de réduire le volume de données à stocker. Mais elles fonctionnent essentiellement pour les sauvegardes de fichiers.
D’autre part, 90 % des informations créées ne sont pas structurées. Elles sont donc difficiles à analyser (lire notre article : 90 % des données des entreprises sont inexploitables). Face à ces contraintes, IDC prévoit que les logiciels associés au Big Data et les bases de données en mémoire telles que Hana de SAP (notre article) connaîtront un beau succès en 2012. A terme, les outils décisionnels (notre dossier) et les bases de données pour datawarehouse pourraient même fusionner pour offrir de meilleures performances et de nouvelles fonctionnalités.
Par ailleurs, quelques prestataires de cloud computing proposent des services de stockage autonomes qui peuvent être invoqués aussi bien à partir d’une application interne à l’entreprise que d’un serveur virtuel dans le nuage (notre article : Quatre formules pour stocker des données dans le cloud).
A plus court terme, les responsables informatiques vont devoir trouver des solutions concrètes pour stocker ces nouvelles données. Les équipements et logiciels spécialisés ne peuvent constituer le seul remède car leur coût est trop élevé. Les entreprises vont donc devoir s’intéresser sérieusement au cycle de vie et à la criticité de leurs informations pour mettre en place des politiques de conservation et d’accès appropriées. La gestion hiérarchique de données sera sans doute une autre tendance forte de 2012.
Source : http://www.indexel.net/actualites/48-de-donnees-a-stocker-en-2012-3497.html