Bordeaux met arbres et oiseaux dans les smartphones
La Ville de Bordeaux lance une nouvelle utilisation inédite des QR codes, destinée aux amoureux de la nature. Les possesseurs de smartphones visiteurs du Jardin public, peuvent désormais disposer d’informations botaniques directement sur leur mobile et même écouter des chants d’oiseaux en photographiant les QR codes disséminés sur les 10 hectares du jardin.
La nature livre ses secrets
Plus de 50 QR codes habillés de vert sont visibles au Jardin public de Bordeaux. Leur déploiement sera bientôt étendu aux autres espaces verts de la ville. Les codes sont positionnés devant certains arbres, permettant au promeneur d’en savoir plus sur l’espèce devant laquelle il se trouve : arbre aux sept fleurs, séquoia géant, sophora du Japon, cyprès chauves, tilleul à petites feuilles, marronnier, magnolia à grandes fleurs, tupélo, zelkova du Japon, etc.
Plusieurs arbres sont équipés de nichoirs à oiseaux destinés à réintroduire la faune en ville, et à préserver et accueillir les oiseaux migrateurs au cœur de la cité. D’autres QR codes installés à proximité, renvoient sur un descriptif des espèces nichant à cet endroit, grâce à un partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux LPO. On peut même écouter le chant des oiseaux, pratique quand ceux-ci sont absents de leurs nichoirs : mésange bleue, troglodyte mignon, sittelle torchepot, chouette hulotte, etc.
Bordeaux en pointe sur les QR codes
Avec le plus gros déploiement de QR codes sur les espaces publics en Europe, la Ville permet aux possesseurs de téléphones portables de trouver rapidement des contenus sur Internet. Près de 3000 codes visibles sur les horodateurs, panneaux d’affichage, dans les parcs et parkings, peuvent être lus par n’importe quel smartphone. Ils font un lien vers l’agenda des sorties culturelles, le compte twitter de la mairie, des informations sur le patrimoine Unesco de Bordeaux, etc.
Source : communiqué
Frédéric Bordage
Expert en green IT, sobriété numérique, numérique responsable, écoconception et slow.tech, j'ai créé le collectif Green IT en 2004. Je conseille des organisations privées et publiques, et anime GreenIT.fr, le Collectif Conception Numérique Responsable (@CNumR) et le Club Green IT.