A quand des “nuages verts” ?
Selon Pike Research, le marché des centres informatiques éco-responsables – ou green data center en anglais – devrait générer un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars en 2015. Au delà d’une recherche constante du meilleur rapport disponibilité-prix, le respect de l’environnement sera le principal « driver » du marché dans les années à venir. Consommer moins d’énergie permet en effet de faire des économies tout en réduisant les émissions de CO2 ou de déchets radioactifs.
Le rapport souligne que les entreprises ne peuvent plus, comme dans le passé, construire un nouveau centre informatique dès qu’elles en éprouvent le besoin. Le coût des ressources – m2, énergie, matériel, etc. – est en effet de plus en plus élevé. Et, dans certaines zones géographiques, la place manque. Tout simplement. Qu’on se le dise, le m2 constructible en data center à un prix raisonnable est en voie d’extinction !
Dans ces conditions, l’externalisation dans des nuages (cloud) privés ou publics sera de plus en plus fréquente. D’autant qu’avec la généralisation de la virtualisation, l’infrastructure informatique se consommera de plus en plus à la demande. Après l’ère du PC, le web devrait aider les entreprises à recentraliser leur informatique dans les nuages. C’est donc essentiellement lors de l’achat de la prestation que les entreprises auront un levier pour encourager leurs fournisseurs à respecter l’environnement. Un véritable éco-label, plus large que Energy Star Rating for Data Centers va donc devenir progressivement indispensable. On attend avec impatience la déclinaison d’EPEAT prévue à cet effet !