AERO : des capteurs pour optimiser le PUE
ArchRock vient de lancer une nouvelle version d’ArchRock Energy Optimizer (AREO). AREO permet de suivre et d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments – commerciaux et industriels, centres de calcul et salles télécoms – tout en réduisant leur empreinte thermique et environnementale.
L’outil est constitué d’une interface web et d’une infrastructure de capteurs sans fil (intérieur et extérieur, IPv6/LoWPAN) qui remontent en permanence des mesures terrain : énergie, température, qualité de l’air, etc.
L’analyse centralisée de ces données permet de dégager rapidement et en temps réel l’effet d’un changement de température sur la consommation énergétique, par exemple, ou l’effet d’un changement de régime de matériel de climatisation sur la qualité de l’air, la température ou l’humidité ambiante, tout en visualisant les effets de ce changement en énergie, en euros, ou en émissions de CO2. Des seuils de consommation, de sécurité ou de confort (liés aux aspects thermiques ou de qualité de l’air) déclenche des alertes en temps réel.
Les résultat sont fournis sous la forme de tableaux de bord multi-sites, afin de suivre la performance individuelle de chaque site, mais aussi la performance relative inter-sites, le tout en individualisant à chaque site sa structure tarifaire en fonction de l’opérateur énergétique local, son empreinte carbone liée au dit opérateur, etc. La granularité des tableaux de bord descend jusqu’à l’utilisateur pour permettre, par exemple, à un directeur informatique d’observer l’empreinte énergétique d’une initiative de virtualisation et de consolidation de serveurs
Cette nouvelle version comprend de nouveaux modules de mesure : température et humidité ambiantes à haute densité spatiale, gradients de pression de l’air, et rendement thermique d’équipements de climatisation (sans intrusion dans le fonctionnement des équipements).
L’éditeur a également améliorer la flexibilité des structures de facturation de l’opérateur énergétique et intégré un taux d’émission de CO2 paramétrable pour un rendu plus fidèle de la consommation énergétique en termes financiers (euros, dollars, livres, etc.) et environnementaux (empreinte carbone). Cette nouvelle version fournit également des métriques d’efficacité énergétique, telles que le PUE et DCiE d’un centre de calcul (Power Usage Effectiveness (PuE) et Data Center Infrastructure Efficiency (DCiE), normalisées par le Green Grid.
Quels bénéfices attendre du déploiement de ce type d’outils ?
Selon ArchRock, concernant la facture énergétique, le détail de consommation par circuit permet de se concentrer sur les processus ou équipements les plus énergivores et de réaliser des économies allant jusqu’à 15% ou 20%. La visualisation de la consommation dans le temps évite quant à elle des surcoûts liés à la facturation des opérateurs qui pénalisent les pointes de charge en fonction des heures de la journée ou du jour dans l’année. Ces pics peuvent représenter jusqu’à 30% ou 40% de la facture énergétique.
Concernant la climatisation, les économies avoisinent généralement 25% à 30%. Mais l’association de capteurs intérieurs et extérieurs permet d’aller plus loin, notamment de dégager des opportunités de climatisation naturelle par exploitation de l’air ambiant (free cooling). Dans pays au climat modéré comme la France, les économies réalisées grâce au free cooling se chiffrent parfois à près de 80% des coûts liés à la climatisation.
source : http://www.archrock.com/news_events/press_releases/2009.10.26.php