AMD : un point complet sur sa stratégie Green IT
AMD a publié deux rapports liés à son engagement social et environnemental :
– Global Climate Protection Plan, sa stratégie pour les années à venir (PDF),
– et son rapport RSE (Corporate Responsibility Report – CSR – en anglais) (PDF).
On y apprend qu’AMD a réduit ses émissions de CO2 d’environ 13% entre 2007 et 2008. Le fondeur s’intéresse sérieusement aux Serious Games pour changer les mentalités. Le fondeur a également ouvert un nouveau campus à Austin (Texas) – le Lone Star – qui a reçu la certification LEED Gold du U.S. Green Building Council (l’équivalent de HQE en France). Ce campus fonctionne à 100% grâce aux énergies renouvelables. AMD a également rejoint le Green Power Group California Affiliates, un groupement de 15 entreprises qui partagent leurs meilleures pratiques en matière d’énergie renouvelables. Voilà pour les bonnes actions de l’année.
Concernant l’avenir, AMD devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 33% d’ici fin 2010, par rapport à leur niveau de 2006. Il rejoindra ainsi l’EPA Climate Leaders. Pour atteindre un tel résultat, AMD va généraliser son programme d’économie d’énergie mis au point à Suzhou. Ce dernier a permis d’économiser 4.655 Megawattheure (MWh) par an, assez d’électricité pour alimenter 2.000 Chinese foyers chinois où est installé l’usine. Le fondeur refond également certains centres informatiques. Il a par exemple consolidé 1.152 serveurs en 312 serveurs (rapport 4:1) économisant ainsi 1.750 MWh par an dans son data center de Markham (Ontario). Last but not least, AMD continue à évangéliser ses troupes avec son programme de télétravail North American Go Green (PDF) qui lui a permis d’éviter 1.653.000 kilomètres, soit 190.000 litres de carburant et 430 tonnes de CO2.
Côté produits, le fondeur compte sur ses processeurs Phenom II X4 (45 nm) et Quad-Core Opteron EE (45 nm), et la technologie d’économie d’énergie Cool’n’Quiet 3.0 pour aider ses clients à faire des économies d’énergie.
On peut regretter que ces deux rapports ne mettent pas l’accent sur les actions entreprises pour réduire les pollutions chimiques liées aux déchets électroniques (DEEE) qui participent à l’écroulement de la biodiversité.