Roland-Garros 2009 conjugue performances et respect de l’environnement
Deux semaines dans l’année, la capacité informatique de la Fédération Française de Tennis doit être multipliée par 100 pour Roland -Garros. Pour éviter un investissement qui n’aurait pas de sens, Roland-Garros loue son infrastructure à IBM pendant la durée du tournoi.
Hautement disponible, la puissance de traitement et de stockage est répartie sur trois centres informatiques géographiquement distincts. Mais tout est virtualisé : serveurs (p550 Express), stockage, sécurité, répartition de charge, etc. Les applicatifs ne voient donc qu’une seule infrastructure.
Cette architecture apporte une disponibilité continue avec moins de ressources physiques : IBM réserve 150% de charge physique au lieu de 200% dans une configuration redondante traditionnelle. Chaque site dispose d’une capacité à monter en charge “virtuelle” égale à 50% de la charge maximum.
Grâce à cette approche, la consommation électrique des serveurs a été réduite de 40% et celle des unités de refroidissement de 48%. Des gains également obtenus par le recourt à 6 Power6 en 2009 contre 9 Power5 en 2008. Selon IBM, les Power6 sont plus économes en énergie car ils supportent mieux les spécificités de la virtualisation.