Le SaaS est écologique
Ce n’est pas moi qui le dit, mais le patron de Reversible. Cette société recycle les bâches publicitaires PVC usagées pour en faire des sacs et objets design.
Elle vient de choisir la relation client d’INES en mode SaaS (application hébergée sur les serveurs de l’éditeur) à la fois pour des raisons économiques et écologiques.
“Au-delà des fonctionnalités de l’application qui répondaient à notre cahier des charges, choisir une solution SaaS nous a permis de déployer rapidement et de nous concentrer sur notre métier au lieu de gérer des serveurs et de la maintenance” explique Jean-Marc Imberton, directeur général de Reversible, dans un communiqué.
Et il ajoute que “le SaaS génère aussi des économies puisqu’on n’a pas eu besoin d’acheter du nouveau matériel, nous n’imprimons presque plus pour partir en rendez-vous puisqu’on accède à nos informations sécurisées depuis n’importe quel lieu et nos archives vont aussi diminuer. Avec le SaaS, nous faisons d’une pierre deux coups : nous améliorons notre efficacité tout en restant fidèles à notre approche environnementale !”.
Je serai tenté de partager cet optimisme, d’autant qu’on voit bien l’équation positive entre économie et écologie.
Mais il reste cependant à calculer l’empreinte totale du SaaS par rapport à l’empreinte totale d’une solution informatique traditionnelle. Si Reversible n’achète plus de serveurs, la mutualisation du côté d’INES permet-elle de réduire le nombre de machines déployées, de prolonger leur durée de vie, et d’économiser de l’énergie ?