CD et DVD : impossibles à recycler
Selon notre confrère EarthTalk qui cite l’EPA (agence de protection de l’environnement américaine), les CD, et DVD (informatique, audio et vidéo) sont quasiment impossibles à recycler. Fabriqués à partir de dérivés du pétrole (plastiques essentiellemement), ils contiennent également de fines couches d’aluminium, d’or, d’argent et de nickel. Superposeés, ces fines couches sont impossibles à traiter. Au final, les CD et DVD ne sont pas acceptés par la plupart des organismes de collecte sélective et finissent la plupart du temps à la poubelle. Ils seront donc incinérés. Polluant ainsi l’atmosphère et les nappes phréatiques.
Il existe cependant un espoir : le bio-plastique issu du maïs (polylactic acid). Bio-dégradable, ce dernier permet au moins de limiter la pollution aux minerais contenus dans les CD et DVD. Cependant, son prix est encore trop élevé et les majors et autres éditeurs de logiciels ne l’utilisent donc pas. Les boitiers des CD et des DVD sont quant à eux fabriqués à partir de de polyvinyl chloride (PVC), un dérivé du pétrole très difficile à recycler.
Cet article peut faire sourire, mais quand l’on sait que les disques des Beattles se sont vendus à plus d’un milliard d’exemplaires, ceux de Michael Jackson à plus de 500 millions, et que les best-sellers dépassent allègrement les 100 millions d’unités (source : wikipedia), on comprend mieux que ce marché de masse a un réel impact sur la planête.
Alors, plutôt que de se battre contre le peer-to-peer, les majors feraient bien d’encourager le téléchargement : un acte écologique, et qui permet de réduire le coût de revient des albums (pas de fabrication, pas de distribution physique), rendant ainsi la culture accessible à tous.