Virtualisation : VMware met en avant les bénéfices écologiques
Leader mondial des logiciels de virtualisation depuis le poste client jusqu’au datacenter, VMware s’engouffre lui aussi sur le terrain des arguments « verts ». Selon l’éditeur, en consolidant 10 machines physiques au sein d’un même serveur, ses technologies de virtualisation réduisent la facture électrique de 80 à 90 %.
Chaque serveur physique virtualisé représente une économie annuelle de 7 000 (kWh), soit 4 tonnes de CO2. Comme VMware a permis de virtualiser environ 6 millions de serveurs depuis 1998, l’éditeur estime avoir contribué à une économie globale de 39 milliards de kWh, soit approximativement 4,4 milliards de dollars. Cela correspond plus ou moins à la consommation annuelle moyenne d’énergie du Danemark.
Déjà reconnu sur le marché des serveurs, VMware s’attaque aujourd’hui au marché des postes de travail. L’éditeur estime que la virtualisation d’un PC permet de réduire la consommation d’énergie et les coûts de 35 %. Et de doubler la durée de vie des postes de travail, limitant ainsi l’impact sur l’environnement de la fabrication d’équipements.
« Simplement en éteignant les serveurs et postes de travail lors des périodes d’inactivité, comme le soir ou les week-ends, l’économie d’énergie se chiffre à 25 % minimum, sans conséquences pour les applications ou les utilisateurs » explique Stephen Herrod, directeur informatique de VMware. L’éditeur a donc intégré à ses solutions de virtualisation des technologies de gestion de l’alimentation qui limitent la consommation énergétique des systèmes et leurs coûts en les éteignant, ou en les ralentissant, quand ils ne sont pas utilisés.