VIA : un Nano pour atomiser Intel
VIA vient de dévoiler son nouveau microprocesseur base consommation : le nano (nom de code Isaiah). Gravé en 65 nm, il repose sur un bus 800 MHz, 128 Ko de mémoire cache L1 et 1 Mo de cache L2. Parmi les nouveautés, il supporte la virtualisation et les instructions multimédias SSE3. Son « form factor » est le nanoBGA2 (21 x 21 mm), compatible avec les processeurs C7 de génération précédente.
VIA propose trois modèles basse consommation et deux Ultra Low Voltage (ULV). Comme le C7, ces processeurs consomment peu : 5 watts pour le Nano U2300 (1 GHz), 6,8 watts pour le Nano U2500 (1,2 GHz), et 8 watts pour le Nano U2400 (1,3 GHz). Les deux modèles ULV – Nano L2200 (1,6 GHz) et L2100 (1,8 GHz) – consomment plus, respectivement 17 et 25,5 watts.
Comme à son habitude, VIA met en avant la faible consommation de ses puces, et notamment pour ces nouveaux modèles, leur capacité à changer d’état (veille) très rapidement. En veille, les Nano U ne consomment que 100 mW (milliwatts) et les L, 500 mW. Grâce à leur faible TDP (dissipation thermique), les Nano U2300 et U2500 ne nécessiteront pas de ventilateur pour être refroidis.
Selon le fabricant, à fréquence et consommation comparable, les Nano seraient 2 à 4 fois plus rapides que les puces de la gamme C7. Intel n’a qu’à bien se tenir avec l’Atom. Les premières machines reposants sur un Nano seront présentées à la rentrée prochaine.
Une troisième puce Nano ULV cadencée à 2 GHz pourrait voir le jour et VIA prévoit des modèles double-cœur gravés en 45 nanomètres dès l’année prochaine.
Outre le respect de la norme RoHS et des réglementations WEEE, la fabrication sera sans-plomb et sans-halogène afin de mieux respecter l’environnement.