L’hôpital Saint Joseph économise 44 000 euros par an
Dans un hôpital privé comme ceux du groupe hospitalier Saint Joseph (613 lits et 2152 salariés), chaque euro de coût de fonctionnement gagné permet d’améliorer d’autant le confort et la qualité des soins aux patients.
C’est à ce titre que la Direction Informatique et la Direction des Opérations ont fait appel, début 2014, à Toshiba France pour mesurer puis réduire la consommation d’énergie engendrée par la mise sous tension permanente des postes informatiques.
Economies d’énergie : 44 000 euros par an
Après un test grandeur nature concluant sur une quinzaine de postes de travail, la solution Managed Energy Services (MES) de Toshiba est déployée sur l’ensemble des 1 600 postes que compte l’hôpital. L’économie nette devrait atteindre 44 000 euros par an sur la facture d’électricité, soit à peu près le coût d’une infirmière supplémentaire. Le procédé est simple : il s’agit de planifier de manière centralisée, la mise hors tension des appareils ainsi que l’heure à laquelle les machines sont rallumées.
Des ordinateurs plus stables et plus performants
Au-delà de l’économie d’énergie, l’extinction quotidienne des ordinateurs facilite la mise à jour des postes de travail. Dans certains services, les ordinateurs sont partagés, et donc rarement éteints. Or, lorsque les machines sont allumées de manière quasi permanente, les performances se dégradent et les mises à jour ne se font pas. L’hôpital Saint Joseph utilise donc cette extinction quotidienne pour faciliter les mises à jour et améliorer la stabilité et les performances des postes de travail.
Concrètement, la direction informatique programme la plage optimale d’extinction service par service, de manière à garantir la mise à jour des applications sur tous ces PC. La programmation des plages est basée sur la concertation avec les utilisateurs et les chefs de département concernés, mais aussi grâce aux statistiques remontées par MES.
Un outil de rationalisation inattendu
Ces statistiques permettent aussi de rationaliser le parc en détectant les machines sous-utilisées. Par exemple, celles qui n’ont pas été allumées depuis 30 jours. L’enjeu économique est important : avec 1 600 poste de travail au coût annuel de 300 euros (200 euros d’amortissement et 100 euros de licence), une réduction du parc de 10 % engendrerait 48 000 euros de budget supplémentaire à consacrer aux soins.
De plus, si la cartographie du parc permet de mutualiser les machines sous-utilisées, elle permet aussi d’en augmenter le nombre là où on constate un réel risque d’engorgement. De fait, le rééquilibrage du parc en fonction des usages réellement constatés, augmente la productivité et la satisfaction des collaborateurs.
Source : GreenIT.fr